Mais qu'elle se taise un peu! Depuis l'élection de François Hollande, les paroles de Laurence Parisot ne sont que des complaintes qui n'en finissent pas sur l’inquiétude des entrepreneurs, je ne l'ai jamais vu aussi plaintive sur l'état de nos entreprises. Oui c'est la crise, le litre de carburant a augmenté et cela a des conséquences sur les grosses berlines de nos patrons mais elle n'est pas nouvelle la crise, sous Sarkozy elle était bien là mais avec un gros programme d'austérité. Ceux qui subissent le plus cette crise ne sont pas ceux qu'elle défend, ni ses amis actionnaires, c'est avant tout les salariés.
On ne l'entends jamais être indignée par les délocalisations sauvages des patrons voyous, on ne la verra pas sur le site d'Aulnay quand son ami Philippe Varin mettra la clef sous la porte d'entrée de l'usine PSA.
Pour en remettre une couche, elle a saisi l'occasion de la sortie de David Cameron pour pleurnicher une nouvelle fois en priant le bon dieu finance pour que François Hollande abandonne son taux de 75% sur les revenus de plus de 1 millions d'euro. Voilà sa dernière lutte, éviter le départ de ces chers patrons vers le tapis rouge déroulé du premier ministre britannique. Elle nous fatigue.
Et la taxe de 3% sur les dividendes royaux offerts pour les actionnaires, les pauvres, elle pense que cela va tuer leurs investissements, 3% bordel! Elle nous saoule.
Pendant ce temps là, l'Observatoire des inégalités, comme nous le rappelle Seb Musset, nous signale "qu'un million de personnes exercent un emploi mais disposent d'un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté", en augmentation constante depuis 2003. Et là, elle dit quoi la patronne des patrons?
Rien. Pas son problème.
RépondreSupprimerJe ne sais même pas si elle a déjà vu un pauvre.
SupprimerTu voudrais qu'elle argumenté ?
RépondreSupprimerNon, qu'elle arrête de nous faire chier avec ses problèmes de riches et qu'elle mette des coup de pompes aux patrons qui délocalisent.
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