Le contrat Valls

Si on avait eu encore un doute sur le pourrissement de la politique par Jean-François Copé, il est levé définitivement après la mise en place de la stratégie de l'homme à abattre en date du 20 mars lors du bureau politique du parti. ce jour-là, Jean-François Copé a demandé à ses troupes de concentrer leurs attaques contre la politique menée par le ministre de l'intérieur Manuel Valls, on retiendra comme par hasard que la Manif pour Tous, organisée par Frigide Barjot mais largement sponsorisée par l'UMP et le FN, au moins par les idées, a eu lieu quatre jours après, et comme par hasard, des mignons provocateurs se sont pris de la lacrymogène en pleine face et  le cinéma médiatique, bien rodé, s'est emballé.

C'est Brice Hortefeux qui le dit lui-même: "Jean-François Copé a été très clair : il a donné la consigne de démythifier Valls, très populaire à droite", on peut en conclure, et je ne me gène pas, que le scandale des enfants gazés, que l'on a toujours pas vu d'ailleurs, était parfaitement organisé en amont et prémédité.

L'homme à abattre, Copé a tranché : l'UMP doit tirer à boulets rouges sur le locataire de la place Beauvau.

Quand je repense à  Jean-François Copé, devant les caméras, l'air grave et le regard de Cocker qui vient de se prendre une rouste, qui nous parle de décadence politique, de morale, qui prend la défense de l'azimuté Guaino, ou pour exhorter François Hollande à rompre avec l’extrême-gauche, lui qui manifeste sans scrupule avec les pires raclures de l’extrême-droite, j'ai envie d'astiquer ma pelle et de travailler mes revers.