Il n'y a rien de pire qu'un homme politique qui profite médiatiquement d'une situation malheureuse et Jean-François Copé excelle dans le domaine, l'élu aux petits pains au chocolat a vite dégainé sur l'affaire Léonarda.
Jean-François Copé surfe sur la moindre vaguelette, il survit politiquement grâce aux moindres faux pas de certains membres du gouvernement et sur cette expulsion qui, au fond, doit le réjouir. Si les indignations à gauche sont dues principalement à la condition de cette expulsion, sur le fond il n'y avait malheureusement pas grand chose à dire, la loi étant la loi.
Alors qu'aujourd'hui il devrait profiter de sa réunion de travail au parti pour parler droit d'inventaire du quinquennat de Sarkozy ou préparer ses futures alliances avec le FN, Jean-François Copé cache sa misère en trouvant la presse pour demander au chef de l'Etat de réagir. Je ne sais pas ce qu'attend le président de l'UMP à part quelques points dans les sondages face à son rival Fillon mais il sait que Manuel Valls dont il dénonce la "pseudo" fermeté et qui est dans son rôle de chef de la police a en fait l'ensemble du gouvernement derrière lui. Il oublie surtout que le préfet de la région Franche-Comté Stéphane Fratacci, dont les services ont procédé à l'expulsion de la collégienne, était le secrétaire général du ministère de l'Immigration sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il a aussi certainement oublié que sous Sarkozy, les reconduites à la frontière se planifiaient à coup de pompe dans le cul.
Jean-François Copé demande une clarification de la politique d'immigration au gouvernement mais il devrait se poser des questions sur les restes de pratique du sarkozysme anti-migratoire qu'a subi la pauvre Léonarda, il pourrait même s'excuser pour les vilaines méthodes de cet ancien lieutenant de Sarkozy.
Jean-François Copé devrait relire et se mettre dans le crâne le 50 ème engagement de François Hollande, celui où il promet qu'il conduira une lutte implacable contre l’immigration illégale et les filières du travail clandestin, tout est clair, sauf dans son esprit perturbé.
Vous racontez n'importe quoi : les procédures de reconduite aux frontières étaient exactement les mêmes sous le précédent président que sous celui-ci. Et elles étaient en outre tout aussi dramatiquement peu nombreuses.
RépondreSupprimerSauf c'était un enjeu politique majeur sous Sarkozy pour satisfaire son électorat.
SupprimerAllons bon! Le vieux trolle ici aussi.
RépondreSupprimerOuais, à l'heure de la sieste en plus!
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