Frédéric Mitterrand qui passait déjà pour un renégat après s'être rallié à Sarkozy, fait sa promo de campagne aujourd'hui dans le Parisien. Je ne sais pas s'il était vraiment obligé mais il le fait avec zèle. Lui, l'homme cultivé qui s'est laissé aller dans un parti ou la culture se limite aux programmes de TF1 et où même Christian Estrosi aurait pu être ministre.
Et Frédéric Mitterrand le dit sans honte, il envisage une véritable catastrophe si la gauche prend le pouvoir en mai prochain, il l'explique dans un ton d'interview à faire peur aux enfants et aux grand-mères. D'après lui, ne pas soutenir Sarkozy serait déloyal. Il se sent peut-être redevable de la bonne place en or qu'il lui a été donné alors il est motivé le Frédo, il dit croire fermement à la victoire de Sarkozy et comme les autres, même discours tamponné maison UMP, il affirme sûr de lui que la gauche et Hollande n'ont pas la carrure pour régler les problèmes de la France comme le super président Sarkozy l'a fait avec la crise, qu'Hollande ne s'engage pas assez, pas assez couillu, et qu'il fait des vagues promesses. Pour les promesses à la con, on a vu le bon exemple avec Sarkozy. Même la drague des militants du FN ne le dérange pas, c'est à croire que les gars de la droite pop arrivent aussi à laver le cerveau des plus intelligent.
Enfin, on comprend peut-être sa motivation quand on lit qu'il voudrait faire une carrière aussi longue que Jack Lang. Certains sont prêt à tout pour la gloire, même en débitant autant de conneries en cinq questions dans le journal. Pauvre neveu, tout ça pour une coupe de Champagne et une chemise Vichy qui fait mal aux yeux.
Formidaââable.
L'andouille.
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