Le libéral heureux et les fonctionnaires sympatoches

Le libéral exilé fiscal est formidable, il donnerait presque envie d'aller ailleurs, surtout en Suisse le pays où il fait bon vivre quand on a du pognon. Je n'ai rien contre nos amis suisses (les vrais) mais les pauvres, ils sont parfois obligés de supporter des arrivages de cons.

Le libéral est rigolo, tout est formidable du moment que c'est ailleurs qu'en France (et dans les pays soviétiques), ça me rappelle les beaufs rencontrés dans des salons de la bagnole qui fantasment sur des grosses allemandes et leurs analyses fines sur la qualité des voitures de chez nous, comme si elles étaient mieux, ils oublient qu'elles sont plus chères et que les pièces sous le capots proviennent des mêmes fournisseurs, les cons.

L'exilé libéral arrivé fraîchement en Suisse trouve tout mieux, surtout l'administration apparemment, les fonctionnaires sont polis et souriant, ils sont en plus, contrairement à nos feignasses françaises, efficaces. Le libéral ne sait pas pourquoi d'ailleurs mais il s'en fout, peut-être qu'ils sont mieux payés mais le pognon est secondaire quand on en a plein les fouilles et qu'on a un fonctionnaire pour soit qui s'occupe de sa grosse bagnole.

Le libéral crache sur l'administration française, ces abrutis qu'on paye avec des impôts pour avoir un service public pour tous, un vrai scandale. C'est vrai qu'il faut parfois participer pour avoir un service correct, sans être libéral, notre Johnny national était bien content d'être rapatrié en urgence dans un hôpital français des îles après un énième soucis de santé.

En Suisse, visiblement c'est le paradis, un modèle de libéralisme, les riches sont bien servis et n'ont pas de pauvres pour les emmerder.

Par contre, l'exilé fiscal, le jour où ça roulera moins fort pour lui chez les helvètes et qu'il reviendra en France, je lui souhaite de n'avoir jamais l'occasion de courir aux urgences dans nos hôpitaux c'est rempli d'horribles fonctionnaires désagréables et trop payés qui sont obligés de servir de la même façon les pauvres et les riches.