Il n'y a rien à dire mais ils causent

Ils se sont passé le mot dans les couloirs du camp UMP, faut que ça cause absolument quitte à dire des conneries.

Copé, comme chef de clan, est le maître en la matière, Nadine Morano n'en loupe pas une, Eric Raoult, en toutou zélé, se débrouille très bien lui aussi, et derrière toute une armée de polémiste à deux balles à la recherche du moindre ragot pour faire parler d'eux quand ce n'est pas des mensonges gros comme le pif de Gérard Depardieu diffusés par tracts.

Hier c'était Pierre Lellouche, plutôt discret d'habitude, qui a pris la place de l'idiot de l'UMP. Le monsieur OTAN de la droite s'est réveillé hier à propos de la décision de François Hollande de retirer une partie des troupes de l'armée en Afghanistan. Rien de nouveau dans cette promesse de chez Hollande mais la victoire de la gauche a vraiment du mal à passer alors on critique pour pas grand chose et on devient mauvais perdant en déblatérant des âneries. Je crois que voir Hollande au G8 doit les énerver, surtout après  l'accueil décontracté de Barack Obama qui ne doit pas être mécontent de s'être débarrassé du petit énervé à talonnettes.

Alors l'ami Lellouche en met une louche:  "En ce moment, nous vivons une phase d’euphorie en France. C’est à peine si Hollande ne marche pas sur l’eau. Tout le monde se pâme devant lui", on croirait presque de la jalousie d'enfant gâté.  Lellouche se rend peut-être compte que Sarkozy agaçait plus qu'autre chose. Après ça en devient ridicule comme ses conseils bons pour exciter les Lancar: "il faut savoir passer du statut de président du conseil général de la Corrèze à celui de président de la République". 

Eh oui, il vient de chez les ploucs François Hollande, pas des Hauts-de-Seine. Je sens que la prochaine fois, après les mensonges et la moquerie sur la légitimité du président élu, on en arrivera directement à la calomnie.