samedi 9 novembre 2013

Dur pour les classes moyennes UMP


J'aime bien cette notion de classe moyenne, elle est à géométrie variable selon la tendance politique et elle est surtout très vague quand on galère tout les jours et que les difficultés de fin de mois commence le 10. 
A Paris par exemple la misère est partout même pour ceux qui se revendique de la classe moyenne, prenons l'exemple du chef de file de la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet dans le 19e arrondissement Jean-Jacques Giannesini, malgré ses revenus modeste de 6500 euros tout à fait dans la norme à l'UMP, il habite toujours dans son logement social de 80m² qu'il loue 1200 euros par mois. NKM a beau lui demander avec insistance de quitter son HLM pour se mettre en conformité, il ne veut pas ou il ne peut pas. Il le dit lui-même "J'ai visité plusieurs appartements mais j'ai fini par renoncer parce que je ne trouvais rien qui correspondait à mes revenus", c'est la crise chez la classe moyenne parisienne.
Malgré l'engagement qu'il avait publiquement formulé en 2009 de laisser son appartement libre, il a fallu le rappel de sa situation dans les médias et l'approche des municipales pour lui forcer la main, monsieur dans sa grande classe et dans l’intérêt de sa candidate va avec regret se mettre en conformité.
On le voit la vie est difficile pour tout le monde même à 6500 euros par mois, "Demain, si je ne suis plus conseiller de Paris, je me paye un logement comment ? Comment je fais pour rester dans le 19e, trouver un logement dans le privé ? Les classes moyennes aujourd’hui ne peuvent plus se loger à Paris." On pourrait lui suggérer de  passer le périphérique mais cela doit être dégradant, il ne manquerait qu'il fasse ses courses chez Lidl.
Le plus cocasse est qu'en novembre 2010, il s'était opposé à la construction de nouveaux logements sociaux dans son arrondissement.
Les parisiens risquent d'être bien représenté avec une équipe pareille de baltringues .

9 commentaires :

  1. "Demain, si je ne suis plus conseiller de Paris, je me paye un logement comment ?"

    il s'était opposé à la construction de nouveaux logements sociaux dans son arrondissement.

    Excellent coup dans le bas-ventre ! (Ma maman m'a toujours dit qu'il ne fallait pas écrire "les couilles").

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  2. Il tend le bâton pour se faire taper dessus aussi! ;)

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. "Demain, si je ne suis plus conseiller de Paris... " S'il a peur de tomber de trop haut, qu'il demande à être payé au SMIC ! Honteux de s'accrocher ainsi quand des gens véritablement dans le besoin se voient refuser l'accès au logement social pour manque de "disponibilité" ! Et il ne veut pas qu'on en construise d'autres ! Ben non voyons, monsieur est servi..

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    1. Les privilèges à sens unique, c'est la politique de l'UMP.

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