Le respect |
Il y a des jours où, dans ma grande candeur, je me demande le plus sérieusement du monde si l’ennemi public numéro un n'est pas le petit fasciste de base mais bien le libertarien, même si le lien entre les deux est beaucoup plus étroit qu'on ne le pense. Contrairement au premier qui impressionne seulement sur les plateaux télé, l'ultra libéral est celui qui est aujourd'hui la cause de toutes nos emmerdes, il a créé la crise mondiale pour nous faire peur, il nous met au chômage pour une action qui perd un point ou pour changer sa grosse berline, il ne rêve que d'une société idéale pour les riches et il passe son temps à nous rabaisser en nous expliquant qu'il faudrait avoir un salaire de chinois pour mériter une feuille de paye. Les ultra-libéraux ne se cachent plus et se lâchent de plus en plus souvent dans la provocation, la palme est revenue dernièrement à Taylor comme roi des cons et Laurence Parisot en broyeuse de salariés.
Et il y a des admirateurs de ces gens là qui s'imaginent être au-dessus du lot, qui veulent donner l'exemple et qui osent même quelques conseils pour redresser une France cauchemardesque, cette France trop sociale, et trop partageuse avec les miséreux. Comme cet énergumène qui s'est exilé en Suisse pour fuir l'impôt et qui nous explique son admiration pour la fiscalité suisse et le respect qu'il ressent en traversant la rue, le respect pour les policiers, les profs, les adversaires politiques, les crottes de chiens etc. Lui qui avait, juste dans son précédent billet de blog, chié sa diarrhée de libertaré sous acide sur son pays. Ce type est un guignol de première catégorie, qu'il reste à jamais chez ces pauvres suisses qui doivent supporter tout les abrutis de son espèce.