Contrairement à Nicolas Sarkozy qui tentait de faire dans l’ambiguïté en s'autoproclamant candidat puis président du peuple, les choses sont claires et officielles avec Mitt Romney, il sera, s'il est élu, le président de tout les riches et ne cherchera pas le soutien de ceux qui ont déjà voté Barack Obama en 2008.
Il s'est fait piégé comme un débutant dans une vidéo en caméra cachée pendant une levée de fond, il n'y avait pas la presse et il a pu même ironiser sur ces salauds de pauvres qui de toutes façons restent des mendiants et qui vivent grâce aux aides de l'état providence. Ils seront au moins 47% à voter pour Obama quoiqu'il arrive.
C'est sûr que ce n'est pas en supprimant le peu de couverture sociale qu'il va espérer les séduire, je les comprends, une note de médecin à 500$ quand on est obligé d'avoir deux boulots pour s'en sortir, ça ne fait pas rêver.
Les ultra-libéraux ne sont solidaire qu'avec eux-même, ceux qui croyaient au rêve américain avec les républicains vont pouvoir le regarder étaler ses dollars et se mettre une carotte dans le fondement, ce n'est pas pour eux.
Les démocrates n'ont pas tardé à réagir devant la sincérité du candidat républicain: "Il est choquant qu'un candidat à la présidence des Etats-Unis dise derrière des portes closes, à un groupe de riches donateurs, que la moitié des Américains se considèrent comme des victimes", "Il est difficile d'être le président de tous les Américains lorsqu'on traite par le mépris la moitié du pays".
Voilà ça s'est fait, reste à convaincre les indécis et les gens intelligents pour renvoyer Mitt Romney prier le Saint Dollar chez les mormons, ce qu'il sait faire de mieux.
Oui, mais les électeurs sont souvent idiots...
RépondreSupprimerSurtout là-bas.
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