Le ripolinage con de Jean-François Copé

 Souvenir de la France qui gagne

Jean-François Copé, dans sa surenchère de l'attaque en règle pour ne pas se faire doubler par François Fillon à l'UMP a "vivement critiqué" le gouvernement Ayrault ce matin sur France Info.

Le candidat de Meaux, sans doute sorti d'un difficile week-end bricolage, avait encore en tête une marque de peinture qu'il a du utiliser abondamment.

Du coup, sur l'emploi et les propositions du gouvernement il affirme pinceau bien en main que "ça ne sert à rien de faire du ripolinage". Il a raison, avant de repeindre un mur, on gratte bien la merde avant de le refaire. Et le locataire précédent en a laissé de la merde avant de partir.

"A un moment où la France est dans une situation extrêmement préoccupante du point de vue économique et social, l'équipe qui entoure François Hollande n'est pas en ordre de bataille"

Il a encore raison, le gouvernement Ayrault a récupéré la France dans un état catastrophique,  le précédent gouvernement a  laissé 1 million de chômeurs de plus, a détruit le pouvoir d'achat des classes moyennes, a sacrifié l'école et a cassé les services publics.

Jean-François Copé juge aussi que "tous les moteurs du paquebot France ont été arrêtés" et qu'il "faut arrêter  d'embêter les entreprises." 

Bien sûr! Il n'est pas normal que les entreprises ne puissent pas délocaliser pour leur compétitivité, arrêtons d'emmerder ces entreprises qui licencient à tour de bras. Foutons la paix aux actionnaires et laissons les gagner sans lever le petit doigt des bonnes grosses dividendes. Les chiffres parlent d'eux même, les entreprises et le gouvernement Sarkozy se sont parfaitement bien chargé du problème de l'emploi en France.

Jean François Copé est grand, il est bien parti pour gagner la présidence de l'UMP, c'est un bon candidat, plein de bon sens, plein de mémoire et fin analyste de trois mois de gouvernement Ayrault. Il est prêt a mener l'UMP comme l'a fait Sarkozy, comme un commandant de bord qui maîtrise parfaitement son sujet par gros temps.