Thierry Dugland

C'est l'histoire d'un beauf, un macho, un vrai. Il fait de la télé depuis 120 ans et le foot est sa passion, d'ailleurs il le commente à la télé les soirs de matchs. Il y a des gens qui l’apprécient et d'autres comme moi qui ne supportent plus de l'entendre. Ses commentaires de matchs se situent souvent entre les brèves de comptoir et les potins de journaux à scandales, avec de temps en temps un peu de football. C'est qu'il revendique lui-même son coté populaire, comme les vrais gens des buvettes de stade. Oui mais pas la crème, on sait avec lui quand un joueur vient d'un pays exotique, tout les clichés sont de sortie.

Je ne suis pas vraiment étonné quand il a annoncé qu'il votera Sarkozy à la présidentielle comme en 2007, parce que pendant la crise "il fallait être costaud pour faire front" et heureusement que ce n'était pas Royal à la place, "ça aurait été la cata!". Vous pensez bien une bonne femme, mon bon monsieur.

Bon d'après lui, il aurait pu faire plus, c'est dans ses regrets. On a eu chaud. Et il trouve Juppé formidable, c'était avant le face à face avec Hollande, a sa décharge.

Sinon, discussion de comptoir, Le Pen ne lui fait pas peur, Mélenchon, qu'il avale sa trompette et Joly, on se demande ce qu'elle fout là.

Du 100% Roland. Un beauf pété de thune, il n'y a pas pire.