José Manuel Barroso insiste lourdement, après avoir violemment critiqué la volonté de la France d'exclure le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis, le voilà depuis quelques jours en train de se fritter par communiqué avec Arnaud Montebourg qui l'avait accusé d'être le carburant du Front National. Si Montebourg a peut-être été un peu cru pour un ministre et a choqué nos amis réactionnaires, les vrais, les poussiéreux, il a raison de ne pas se laisser faire car monsieur Barroso s'est toujours aplati comme une lopette pendant tout les mandats à responsabilité qu'il a eu. Pire qu'une girouette, un couard, du coté des petits états quand il était premier ministre du Portugal, il est devenu le plus libéral des ultra-libéraux depuis sa nomination à Bruxelles avec une belle parenthèse de sarkozyste rampant sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Depuis l'Europe est une loque du libéralisme en train de se faire marcher dessus par les Etats-Unis et la Chine.
José Manuel Barroso est à la dérive, il ne sait plus quoi faire pour amadouer ses futurs employeurs, il doit plaire aux américains et à leurs disciples, les anglais, les intérêts de Barroso ne sont plus ceux de l'Europe depuis longtemps mais de ce que les anglo-saxons veulent. Une bonne place à l'ONU ou, pire, à l'OTAN vaut bien un bon froc baissé et de ce coté là, Barroso fait des efforts comme jamais depuis qu'il postule.
Tant qu'il sera président de la Commission européenne, l'Europe sera à la solde des intérêts américains et chinois, Barroso demande à la France de balayer devant sa porte? Lui qui est à l'image de la récession qui ronge l'Europe depuis le début de sa présidence. Qu'il ferme sa gueule et qu'il dégage.